Le bilan neuropsychologique
Le tarif pour un bilan complet est 360e, soit 90e/heure :
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- 1er entretien : Anamnèse
- 2e entretien : Evaluation
- 3e entretien : Evaluation
- 4e entretien : Remise de conclusion et remise de rapport
A qui s’adresse le bilan neuropsychologique ?
Le bilan s’adresse aux enfants, adolescents, adultes et personnes âgées présentants des difficultés cognitives, émotionnelles, comportementales. Il permet de comprendre ces difficultés et de proposer des pistes concrètes d’accompagnement adaptées à chaque situation.
Chez l’enfant et l’adolescent, le bilan peut aider à explorer des troubles d’apprentissages (troubles « Dys »), à poser une hypothèse de trouble neurodéveloppemental, apporter un éclairage dans le cadre d’un trouble du spectre de l’autisme, etc.
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À l’âge adulte, il permet d’évaluer ces mêmes troubles lorsqu’ils persistent ou apparaissent tardivement. Il peut également être réalisé dans le cadre de séquelles d’un AVC, d’un traumatisme crânien, ou pour mieux comprendre certaines problématiques liées à un trouble de l’humeur, de personnalité ou à des troubles psychotiques. Il peut également être indiqué en cas de suspicion de sclérose en plaques ou d’une maladie neurodégénérative à début précoce.
Chez la personne âgée, le bilan neuropsychologique permet d’explorer les plaintes cognitives et d’évaluer de manière fine les fonctions cérébrales. Il peut constituer un appui précieux dans le processus diagnostique d’une maladie neurodégénérative, telle que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou une démence fronto-temporale.
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Qu’est ce que le TDA/H ?
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental qui apparaît dès l’enfance et peut persister à l’adolescence et à l’âge adulte. Il se manifeste par des difficultés durables à maintenir l’attention, à réguler les impulsions, et parfois par une agitation motrice excessive.
Ce trouble n’est pas lié à un manque d’effort ou à une mauvaise éducation : il reflète un fonctionnement cérébral particulier, impliquant des altérations dans les réseaux attentionnels et exécutifs. Le TDAH peut avoir un impact significatif sur la scolarité, les relations sociales, la régulation émotionnelle et l’estime de soi.
Son diagnostic repose sur une évaluation clinique approfondie, tenant compte de l’histoire développementale, du comportement dans différents contextes, et de l’impact fonctionnel des symptômes. Un bilan neuropsychologique est souvent recommandé afin d’objectiver les difficultés cognitives (attention, mémoire de travail, inhibition, flexibilité, etc.), d’identifier les forces du patient, et de distinguer le TDAH d’autres troubles pouvant présenter des signes similaires, comme l’anxiété, les troubles des apprentissages ou le haut potentiel intellectuel.
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Le TDAH peut se présenter sous trois formes principales, en fonction des symptômes qui prédominent :
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TDAH de type inattentif prédominant (anciennement appelé TDA)
Cette forme se caractérise par des difficultés de concentration, une tendance à la distraction, des oublis fréquents et des problèmes d’organisation. Les personnes concernées peuvent sembler “dans la lune”, lentes à démarrer ou à terminer leurs tâches. Cette forme est parfois moins repérée à l’école, car elle se manifeste sans agitation apparente.
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TDAH de type hyperactif/impulsif prédominant
Ce profil se manifeste par une agitation motrice importante, une difficulté à rester en place, un besoin constant de bouger, ainsi qu’une impulsivité marquée (interruption de la parole, réponses précipitées, difficulté à attendre son tour). Il peut entraîner des tensions relationnelles et une fatigabilité dans les environnements scolaires ou sociaux.
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TDAH de type combiné (inattention + hyperactivité/impulsivité)
Il s’agit de la forme la plus fréquente. Elle associe des symptômes d’inattention à des signes d’hyperactivité et d’impulsivité. Les difficultés sont généralement visibles dans plusieurs contextes (école, maison, activités), avec un retentissement important sur le fonctionnement global.

Illustrations tirées du blog www.rayuresetratures.fr
Accompagnement post-AVC
Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsqu’une partie du cerveau est brusquement privée de sang, entraînant la mort ou la souffrance des cellules cérébrales. Il peut s’agir d’un AVC ischémique (obstruction d’un vaisseau sanguin) ou d’un AVC hémorragique (rupture d’un vaisseau). Ses conséquences varient selon la zone du cerveau atteinte et l’étendue de la lésion.
Les séquelles d’un AVC peuvent concerner différentes fonctions cognitives. Ces difficultés peuvent avoir un impact majeur sur l’autonomie, la reprise du travail, la qualité de vie et les relations sociales.
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Dans ce contexte, un bilan neuropsychologique est recommandé dans les semaines suivant l’AVC, afin d’évaluer les fonctions cérébrales affectées, de faire le point sur les capacités préservées et de poser les bases d’un plan de rééducation personnalisé.
Cette prise en charge peut s’intégrer dans un parcours global de réadaptation (kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie) et représente un levier essentiel pour favoriser le retour à l’autonomie et prévenir les complications secondaires.

La période des six premiers mois post-AVC est considérée comme une fenêtre de récupération optimale. Le cerveau est alors dans une phase de grande plasticité, ce qui rend les interventions précoces particulièrement efficaces.
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Une rééducation ciblée permet de stimuler les fonctions altérées, de compenser les pertes, et d’adapter les stratégies cognitives au quotidien.
Mieux comprendre les maladies neurodégénérative
Les maladies neurodégénératives regroupent un ensemble de pathologies progressives qui affectent lentement certaines fonctions du cerveau. Elles peuvent toucher la mémoire, le langage, l’attention, les gestes du quotidien, le comportement ou encore les émotions, de façon différente selon les personnes et les formes de la maladie.
Parmi les maladies les plus connues, on retrouve la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson (dans sa forme dégénérative), la démence à corps de Lewy, la démence fronto-temporale, ou encore des pathologies plus rares comme la maladie de Huntington ou certaines atrophies corticales focales.
Chaque pathologie évolue à sa manière, avec des manifestations différentes d’un individu à l’autre. C’est pourquoi il est essentiel de ne pas généraliser, et de prendre le temps de comprendre la réalité spécifique de chaque personne.

Pourquoi faire un bilan dans ce contexte ?
Le bilan neuropsychologique permet de faire le point sur les capacités cognitives : celles qui sont préservées, celles qui sont fragilisées, et la manière dont elles influencent la vie quotidienne. Il ne remplace pas un diagnostic médical, mais il peut venir le compléter, en apportant un éclairage précis et personnalisé sur le fonctionnement cognitif actuel.
Ce type de bilan est particulièrement utile pour :
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Mieux comprendre les changements observés au quotidien
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Adapter les prises en charge aux besoins spécifiques
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Guider les proches dans leur accompagnement
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Et parfois, suivre l’évolution dans le temps, en posant des repères
Chaque personne est unique, et chaque parcours mérite d’être entendu avec nuance. Le bilan neuropsychologique contribue à cela, en offrant un regard à la fois clinique, humain et individualisé.