Le bilan intellectuel
Le bilan est au prix de 400€ TTC, soit 100€/1h :
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- 1er séance : Anamnèse
- 2e séance : Évaluation
- 3e séance : Évaluation
- 4e séance : Conclusion et remise de rapport
A qui s’adresse le bilan intellectuel ?

Chez les plus jeunes, le bilan est souvent réalisé dans le cadre d’une suspicion de haut potentiel intellectuel (HPI), de trouble du spectre de l’autisme (TSA), ou de déficience intellectuelle. Il peut également s’inscrire dans une démarche d’évaluation globale du fonctionnement cognitif, notamment lorsqu’un enfant présente des difficultés d’apprentissage ou des écarts de développement. Les batteries utilisées sont généralement la WPPSI-IV (pour les enfants de 2 ans 6 mois à 7 ans 7 mois) et la WISC-V (de 6 à 16 ans).
Chez l’adulte, le bilan intellectuel peut également répondre à des questionnements autour du HPI, d’un TSA ou d’un trouble du développement intellectuel. Il peut aussi s’inscrire dans une démarche professionnelle ou personnel (orientation, reconversion, compréhension de ses capacités), ainsi que dans un suivi évolutif d’un fonctionnement cognitif atypique. La WAIS-IV est utilisée pour les adultes à partir de 16 ans.
Ce que révèle (vraiment) un bilan intellectuel
Faire un bilan intellectuel suscite souvent des interrogations, voire des craintes. Beaucoup redoutent qu’il s’agisse d’un examen, avec une note à «â€¯réussir » ou «â€¯rater ». Il n’en est rien. Ce type d’évaluation n’a pas vocation à juger ou à classer, mais à mieux comprendre le fonctionnement cognitif d’une personne à un moment donné de sa vie.
Le quotient intellectuel (QI) est l’un des éléments mesurés, mais il ne représente qu’une partie d’un ensemble beaucoup plus vaste. Le bilan explore différentes sphères : raisonnement verbal et non verbal, mémoire de travail, vitesse de traitement, capacités visuospatiales… Chaque score est analysé avec rigueur, en tenant compte du contexte de vie, de l’état émotionnel du patient, de son parcours et des observations cliniques recueillies au cours de la passation.
Il est important de rappeler que l’intelligence ne se résume pas à un chiffre. Les résultats reflètent un fonctionnement à un instant précis, influencé par de nombreux facteurs (fatigue, stress, environnement…). Le rôle du neuropsychologue est de porter un regard clinique, bienveillant et nuancé sur ces données, afin de dégager des pistes de compréhension ou d’accompagnement adaptées à la personne, dans sa globalité.

Le Haut potentiel intellectuel : C'est quoi ?
Le haut potentiel intellectuel ne se réduit pas à un score élevé de quotient intellectuel. Il s’agit d’un mode de fonctionnement global, souvent caractérisé par une grande vivacité d’esprit, une pensée en arborescence, une curiosité intense et un besoin de sens marqué. Les enfants et adolescents à haut potentiel ne sont pas toujours en réussite scolaire : certains peuvent s’adapter facilement, tandis que d’autres se sentent en décalage, s’ennuient ou rencontrent des difficultés d’estime de soi, d’attention ou de régulation émotionnelle.
L’objectif d’un bilan n’est pas d’étiqueter, mais de comprendre. Il permet d’évaluer les forces, les fragilités, les besoins spécifiques, en tenant compte du parcours de vie et du contexte. Il offre aussi des pistes concrètes pour favoriser l’épanouissement personnel et scolaire, en collaboration avec les familles et les équipes éducatives. Car derrière un “haut potentiel”, il y a surtout une personne unique, avec son histoire et ses singularités.

Illustrations tirées du blog www.rayuresetratures.fr
En quoi le bilan peut-il aider dans la suspicion d'un spectre autistique ?

Le bilan ne remplace pas un diagnostic médical, mais il constitue une pierre angulaire dans la compréhension du fonctionnement cognitif et adaptatif. Il offre des recommandations concrètes pour l’école, la maison, les soins, en tenant compte de la singularité de chaque individu. Mieux comprendre, c’est mieux accompagner, cela commence par une évaluation rigoureuse et bienveillante.
Le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) regroupe un ensemble de troubles du développement neurologique, caractérisés par des difficultés dans la communication sociale, la flexibilité de pensée et les comportements répétitifs ou restreints. Il n’existe pas “un” autisme, mais bien “des” profils autistiques, très variés d’une personne à l’autre. Certains profils sont discrets et passent longtemps inaperçus, tandis que d’autres présentent des besoins plus marqués dès l’enfance. Dans ce contexte, un bilan neuropsychologique prend tout son sens.
Ce type d’évaluation permet de mieux comprendre le fonctionnement global de la personne. Il permet de repérer les forces (ex. : mémoire visuelle, raisonnement logique) et les fragilités (ex. : fonctions exécutives, traitement sensoriel, interactions sociales), et de les mettre en lien avec le quotidien. Cela permet d’objectiver certains comportements souvent mal compris (retrait, rigidité, lenteur, etc.) et d’orienter les accompagnements.
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Illustrations tirées du blog www.rayuresetratures.fr